- bourdon
-
1 ♦ Long bâton de pèlerin surmonté d'un ornement en forme de pomme.2 ♦ Point de bourdon : point de broderie qui tourne autour d'un bourrage et forme relief. Taie, drap à point de bourdon.bourdon 2. bourdon [ burdɔ̃ ] n. m.• XIIIe; onomatopéeI ♦1 ♦ Insecte de l'ordre des hyménoptères, au corps lourd et velu, apparenté à l'abeille. Nid de bourdons. Bruit de bourdon. ⇒ bourdonnement.2 ♦ Faux bourdon : mâle de l'abeille.3 ♦ (1915) Fig. et pop. Avoir le bourdon : être mélancolique, avoir le cafard.II ♦1 ♦ Mus. Ton qui sert de basse continue dans certains instruments tels que la vielle, la musette, la cornemuse. — Bourdon d'orgue : jeu de l'orgue qui fait la basse. — Vx Quatrième corde du violon.2 ♦ Grosse cloche à son grave. Bourdon de cathédrale.bourdon 3. bourdon [ burdɔ̃ ] n. m.• 1690; de bourde♦ Typogr. Faute d'un compositeur qui a omis un ou plusieurs mots de la copie.Synonymes :● bourdon (difficultés) nom masculin (onomatopée) Orthographe Faux bourdon / faux-bourdon. Ne pas confondre ces deux formes. 1. Faux bourdon (sans trait d'union) = mâle de l'abeille. 2. Faux-bourdon (avec trait d'union) = chant d'église à trois voix, note contre note. ● bourdon (expressions) nom masculin (onomatopée) Faux bourdon, mâle de l'abeille. ● bourdon (synonymes) nom masculin (onomatopée) Populaire. CafardSynonymes :- cafardbourdonn. m.d1./d MUS Basse continue dans divers instruments.d2./d Grosse cloche à son grave.————————bourdonn. m. ENTOMd1./d Nom de divers genres d'insectes hyménoptères aculéates, notam. le Bombus terrestris qui vit en colonies annuelles souterraines et auquel sa forte pilosité donne une allure globuleuse. (Ses couleurs peuvent être très vives - bandes alternées jaunes et noires - et sa taille respectable: jusqu'à 2,5 cm.)d2./d Fig., Fam. Avoir le bourdon: éprouver de la tristesse, de la mélancolie; avoir le cafard.————————bourdonn. m. TYPO Omission d'un mot, d'une phrase ou d'un paragraphe lors de la composition.I.⇒BOURDON1, subst. masc.A.— Bâton de pèlerin surmonté généralement par une gourde ou un ornement en forme de pomme. L'image colossale de saint Jacques en costume de pèlerin avec son grand chapeau, son bourdon et ses coquilles (CLAUDEL, Le Livre de Christophe Colomb, 1929, p. 1195) :• 1. J'ai porté le mousquet du soldat, le bâton du voyageur, le bourdon du pélerin : ...CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 1, 1848, p. 2.— Loc. fig., vx. Planter le bourdon (dans un lieu) (Ac. Compl. 1842, DG). S'y établir.— HÉRALD. Meuble d'armoiries qui représente un bâton de pèlerin :• 2. Au dehors, le claveau du cintre offrait encore l'écusson des Soulanges (...) d'azur à trois bourdons en pal d'argent, à la fasce brochante de gueules, chargée de cinq croisettes d'or au pied aiguisé...BALZAC, Les Paysans, 1844, p. 27.B.— COUT. [P. anal. de forme avec le renflement d'une extrémité du bâton de pèlerin] Sorte de ganse. On remarque la veste « bourdon », de J. Fath, qui chiffonne le taffetas en chevrons (Le Figaro, 22 nov. 1951, p. 11, col. 6).♦ Point (de) bourdon. Point de broderie utilisé en lingerie (cf. Le Figaro, 20 déc. 1951, p. 11, col. 1).Rem. Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, QUILLET 1965 attestent le subst. masc. bourdonnier au sens de « pèlerin, porteur de bourdon ». En outre Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, LITTRÉ, Lar. 19e, Lar. encyclop., GUÉRIN 1892, DG, Lar. encyclop., QUILLET 1965 citent le subst. masc. bourdonnier et le subst. fém. bourdonnière : technol. « penture dans un gond renversé, d'arrondissement en haut d'un chardonnet, de support de bois dans un moulin ».Prononc. ET ORTH. :[]. Lar. 19e enregistre encore l'anc. forme bordon.Étymol. ET HIST.I.— 1. Ca 1170 burdun « mulet » (Rois, éd. Le Roux de Lincy, p. 363 dans GDF.) — 1505-17 (FOSSETIER, Chron. Marg., ms. Brux. 10510, f° 29 r°, ibid.); 2. 2e moitié du XIIe s. bordon « bâton de pèlerin » (Aiol, éd. J. Normand et G. Raynaud, Paris, 1877, vers 1536); 1311 bourdon (Auberon, éd. A. Graf, 1966 dans T.-L.).II.— 1559 « lance » (AMYOT, Crass., Vies, p. 2086 dans GDF. Compl.).I de l'acc. burdonem du b. lat. burdo « mulet » (ISID., Orig., 12, 1, 61 dans TLL s.v., 2248, 30) sens qui s'est conservé dans 1, de même que le sicilien burduni (FEW t. 1), puis par une métaphore fréquente dans les parlers pop. (cf. chevron, chevalet, poutre) « support, baguette », sens attesté dans le lat. médiév. burdo « bâton », mil. XIe s. (Papias dans DU CANGE, s.v. burdones) et dans l'ital. bordone, le cat. bordó, l'esp. bordon, le port. , REW3, art. 1403; c'est à tort semble-t-il que COR., s.v. bordon attribue un étymon commun aux sens de « bâton de pélerin » et de « lance », les faisant dériver de behordo « javelot, petite lance » lui-même dér. de behordar « s'exercer à la lance » verbe empr. à l'a. fr. behorder « combattre à la lance ». Il est possible, au contraire, qu'en II aient pu se rencontrer bourde « bâton de pélerin » et l'a. fr. behort « lance pour jouter » (1174 G. de Pont Ste Maxence dans GDF.) déverbal de behorder (1170-71, CHR. DE TROYES, Cligès ds T.-L.) lui-même issu de l'a. b. frq. bihordôn « enclore » dér. de l'a. b. frq. hurd « claie » (a. h. all. hurt, all. mod. Hürde; v. hourd) et corresp. au m. h. all. behurden « entourer de palissades » (LEXER30). Le verbe a. fr. signifie donc « enclore de lices le lieu du tournoi (où l'on combat à la lance) »; v. aussi EWFS2, s.v. bourdon2. L'étymon proposé pour I par EWFS2 b. lat. borda « bâton », d'orig. celt. semble ne reposer sur aucune base solide.BBG. — BRÜCH (J.). Bemerkungen zum französischen etymologischen Wörterbuch E. Gamillschegs. Z. fr. Spr. Lit. 1927, t. 49, p. 311. — DELAMAIRE (J.). Meuniers et moulins à vent. Vie Lang. 1970, p. 630.II.⇒BOURDON2, subst. masc.I.— ENTOMOLOGIEA.— Insecte hyménoptère de la famille des abeilles, à corps gras et velu :• 1. ... Mlle Jeanne était au jardin, regardant ses passeroses s'effeuiller à la brise matinale et les bourdons rayés se rouler dans le pollen des fleurs.P. ARÈNE, Le Tor d'Entrays, 1876, p. 184.• 2. À leurs pieds coulait une pièce de trèfle incarnat, où de gros bourdons bleus erraient, animant les rais de soleil de la vibration chantante de leurs ailes.MOSELLY, Terres lorraines, 1907, p. 254.♦ Faux bourdon. Mâle de l'abeille :• 3. Nous avons vu, d'autre part, que la mère préfère pondre dans les petites cellules et qu'elle en réclame sans cesse. Néanmoins, à leur défaut, et en attendant qu'on lui en fournisse, elle se résigne à déposer ses œufs dans les larges cellules qu'elle trouve sur son passage. Les abeilles qui en naîtront seront des mâles ou faux-bourdons.MAETERLINCK, La Vie des abeilles, 1901, p. 159.B.— P. métaph., expr. Faire le bourdon. S'agiter en faisant beaucoup de bruit :• 4. ... entre deux gardes, s'agitait Séruzier, le copain de Leclerc, plus ahuri-volatil que jamais. — (...) Scali attendit qu'il eût fini de faire le bourdon.MALRAUX, L'Espoir, 1937, p. 545.♦ Avoir la tête comme un nid de bourdons. Avoir mal à la tête, avoir des idées brouillées et être incapable de les ranger de façon cohérente. J'ai la tête pis qu'un nid de bourdons (BERNANOS, Nouvelle Histoire de Mouchette, 1937, p. 1289).C.— P. méton., vx ou région. Bourdonnement; bruit que font certains insectes :• 5. Un bourdon de mouches semblait la chanson même de l'après-midi qui suivait en paix ses besognes.POURRAT, Gaspard des Montagnes, Le Pavillon des amourettes, 1930, p. 76.— P. anal. Bruit monotone et sourd imitant celui des insectes. Par la fenêtre montaient de la rue le bourdon de la foire, les cris des volailles (CHÂTEAUBRIANT, M. des Lourdines, 1911, p. 107) :• 6. ... nous commençons le bourdon. Le bourdon n'est d'abord qu'un murmure d'abeille continu; il s'enfle, grossit, et finit par entrer de force dans les oreilles de nos toquées d'institutrices, qui échangent un regard inquiet; ...COLETTE, Claudine à l'école, 1900, p. 113.Rem. Nouv. Lar. ill. et Lar. encyclop. citent le subst. masc. bourdonnier, appareil employé en apiculture pour éloigner les mâles ou faux bourdons des ruches.II.— Emplois techn.A.— MUSIQUE1. Ton qui forme la basse continue dans certains instruments comme la vielle, la musette, la cornemuse.♦ Faux bourdon. Plain-chant où la basse forme le chant principal :• 7. On entend des voix d'enfants qui, dans une pièce voisine, commençent un chant en faux-bourdon, puis rapidement font silence.MONTHERLANT, La Ville dont le prince est un enfant, 1951, III, 1, p. 906.2. P. méton. Ce qui donne ce ton de basse continue. Une des cordes de la vielle (cf. P. AUBRY, Trouvères et troubadours, 1909, p. 7); la corde grave du violon, c'est-à-dire la quatrième (cf. H. BOUASSE, Cordes et membranes, 1926, p. 149); un des tuyaux de la cornemuse (cf. A. SCHAEFFNER, Les Orig. des instruments de mus., 1936, p. 263).♦ Bourdon d'orgue. Jeu de l'orgue à tuyaux bouchés sonnant une octave plus bas que les tuyaux identiques ouverts (cf. A. LAVIGNAC, La Mus. et les musiciens, 1895, p. 97).B.— Très grosse cloche ayant un son très grave :• 8. ... la cloche de Saint-Étienne sonna lentement l'Angelus, puis le bourdon de la tour de l'horloge annonça l'heure du dîner aux ouvriers des fabriques.THEURIET, Le Mariage de Gérard, 1875, p. 129.III.— Au fig., pop. fam. Tristesse invincible. Avoir le bourdon. Avoir le cafard :• 9. Courtial, certains soirs, beaucoup plus tard, quand le bourdon le travaillait un peu, il prononçait des drôles de mots...CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 408.• 10. — ... ça pouvait aller tant bien que mal, mais j'avais le bourdon vingt-quatre heures sur vingt-quatre... [raconte Tilou]...R. FALLET, Banlieue sud-est, 1947, p. 196.Prononc. ET ORTH. — 1. Forme phon. :[]. 2. Forme graph. — COLIN 1971 note à tort, comme l'ex. 3 supra l'atteste, que faux-bourdon, avec trait d'union, désigne une forme de chant d'église, tandis que faux bourdon, sans trait d'union, désigne le mâle de l'abeille.Étymol. ET HIST. — 1. a) 1210-25 zool. bordon (Yder, éd. H. Gelzer, 3689 dans T.-L.); 1350 bourdon (Gloss. Bibl. Nat. Lat., 7692, éd. K. Hofmann, ibid.); b) 1915 « spleen, cafard » (Carnet de Marcel Miguet, caporal Artois d'apr. SAIN. Sources, t. 3, pp. 80-81); 2. ca 1280 mus. « sorte d'instrument de musique » (GILL. DE BERNEVILLE, ap. Scheler, Trouv. belg., p. 107 dans GDF.).Prob. formation onomatopéique; cette formation est peut-être déjà attestée au sens 1 dans le b. lat. burdo glosé atticus [lire attacus] « espèce de sauterelle » dans Gloss. Aelfrici et au XIe s. par Papias (DU CANGE, s.v. burdo1; v. DEI, s.v. bordone2); EWFS2 rapproche ce b. lat. burdo du b. lat. burda « chalumeau » (v. bourde1 « mensonge ») prob. onomat.; v. aussi E. Richter dans Sitzungsberichte der philosophisch-historischen Klasse der kaiserlichen Akademie der Wissenschaften in Wien, 156, 5, 85 sqq.; sens 1 b par un développement parallèle à celui de cafard.BBG. — DAUZAT Ling. fr. 1946, p. 51. — Intermédiaire (L') des ling. curieux. Vie Lang. 1955, p. 132. — MILLEPIERRES (F.). Les Insectes. Vie Lang. 1969, p. 442. — SAIN. Sources t. 2 1972 [1925], p. 12; t. 3 1972 [1930], pp. 80-81.III.⇒BOURDON3, subst. masc.TYPOGR. Erreur de composition qui se traduit par l'omission d'un mot ou d'un membre de phrase. L'essentiel est d'éviter les bourdons (...) Les 3 quarts des classiques réimprimés sont pleins de bourdons, parce qu'on ne lit pas l'épreuve (SAINTE-BEUVE, Correspondance, t. III, 1818-69, p. 390).Rem. On trouve dans BESCH., Lar. 19e-20e et QUILLET 1965 l'adj. bourdonnier s'appliquant à un ouvrier typographe qui fait souvent des bourdes; autre synon. bourdonniste (CHAUTARD 1937).Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1690 impr. (FUR.). Dér. de bourde1; suff. -on; [contrairement à ce qui a été affirmé ailleurs, ne semble pas attesté en 1688 dans MIÈGE, The Great french dictionary, Londres]. Fréq. abs. littér. :209. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 169, b) 254; XXe s. : a) 480, b) 319.1. bourdon [buʀdɔ̃] n. m.ÉTYM. XIIe; v. 1170, burdun « mulet »; bas lat. burdo, accus. burdonem « mulet », par une métaphore habituelle (cf. étym. de bélier, « chevalet, poutre »), p.-ê. du francique bihordon « enclore » du francique hurd « claie ».❖———1 Hist. Long bâton de pèlerin surmonté d'un ornement en forme de pomme. || Le bourdon des pèlerins de Saint-Jacques. || Prendre le bourdon du pèlerin.♦ ☑ Loc. fig. Planter le bourdon : s'établir.2 Ganse (formant des renflements sur le tissu). — Point de bourdon : point de broderie.———II (1881, mot régional de l'Ouest qui correspond à l'anc. franç. et au lat.). Pop. Cheval (Céline, Casse-pipe, in Cellard et Rey).❖DÉR. 2. Bourde, bourdonnière.HOM. 2., 3. Bourdon.————————2. bourdon [buʀdɔ̃] n. m.ÉTYM. 1210 bordon; probablt onomatopée.❖———1 Insecte hyménoptère (Apidés) à l'aspect massif, au corps velu, qui vit en sociétés composées de mâles, de femelles stériles (ouvrières) et de femelles fécondes. || Miel de bourdons. || Nid de bourdons. || Bruit du bourdon. ⇒ Bourdonnement. || La volucelle est un diptère ressemblant au bourdon.1 Un bourdon tout enflé de lumière fauve rôdait autour d'eux; il vint heurter Jacques au visage, comme une houppe de laine (…)Martin du Gard, les Thibault, t. II, p. 194.➪ tableau Classification des insectes.♦ Par compar. ou métaphore. ☑ S'agiter comme un bourdon, faire le bourdon : s'agiter bruyamment et inutilement. — ☑ Avoir la tête comme un nid de bourdons, la tête qui bourdonne.1.1 Comme un bourdon, alors, nous venons et revenons buter sur l'obstacle transparent.Alain, Entretiens au bord de la mer, II, in les Passions et la Sagesse, Pl., p. 1272.2 Faux bourdon : mâle de l'abeille. ⇒ Abeille (cit. 1).3 Par métonymie. Régional. Bourdonnement. || « Un bourdon de mouches semblait la chanson même de l'après-midi » (H. Pourrat, in T. L. F.).♦ Bourdonnement de voix. ⇒ Brouhaha, murmure.———II ☑ 1915, in Sainéan; métaphore de l'insecte (→ Cafard) ou du bruit (sens III). Fig., fam. Avoir le bourdon : se sentir mélancolique. ⇒ Cafard, noir, spleen (cf. Broyer du noir).1.2 Vous êtes rigolote, vous. Vous n'avez pas l'air de vous en faire.— Vous, vous avez le bourdon, hein ? ce soir.— C'est que c'est pas drôle. Je n'ai plus d'emploi. Toujours chômeur.R. Queneau, Pierrot mon ami, p. 44.1.3 C'est pas pour dire, t'es pas bavard… t'as le bourdon, pour sûr… Ah ! la la… c'est comme si je te voyais ! Tu dois être un doux, toi… un sentimental…H.-G. Clouzot et J. Ferry, Quai des Orfèvres (scénario), 1947, in l'Avant-Scène, no 29, p. 52, 1963.1.4 Moi qui pensais pouvoir franchir en liberté le solstice d'été, cet équateur du truand, me voilà à l'abri des coups de soleil, coups de lune, et en butte aux coups de gueule, coups de bourdon, pour un temps terriblement déterminé.A. Sarrazin, la Cavale, p. 9.———III (V. 1280, en parlant d'un instrument).1 Basse continue dans certains instruments. || Bourdon de vielle, de la cornemuse.1.5 Ne pourrais-je pas mesurer ces paroles et les chanter ? Un bourdon de ma guitare imiterait la présence divine de la mer (…)J. Giono, la Naissance de l'Odyssée, p. 69.♦ Faux-bourdon. Hist. mus. Plain-chant où la basse, transportée à la partie supérieure, forme le chant principal. — Mod. ⇒ Faux-bourdon.2 (…) le bon père qui, autrefois, avait été renommé à Notre-Dame pour chanter et enseigner le faux-bourdon (…)A. de Vigny, Servitude et Grandeur militaires, I, 5, p. 125.2 Bourdon d'orgue : jeu de l'orgue qui fait la basse. — Vieilli. Nom de la quatrième corde du violon.3 Si le son est tiré de la chanterelle ou du bourdon (…)Rousseau, Émile, II.3 Grosse cloche à son grave. || Bourdon de cathédrale.4 (…) Paris s'éveilla au son du bourdon de Notre-Dame, muet depuis dix ans.Louis Madelin, Hist. du Consulat, Consulat, X, p. 163.5 Ah ! ce bourdon ! s'écria François, il est vraiment obsédant, on en a la tête grosse, et qui éclate !Zola, Paris, t. II, p. 244.❖DÉR. Bourdonner.HOM. 1., 3. Bourdon.————————3. bourdon [buʀdɔ̃] n. m.ÉTYM. 1690; de 1. bourde.❖♦ Typogr. Faute de composition, omission d'un ou de plusieurs mots figurant sur la copie. ⇒ Sauton.❖HOM. 1., 2. Bourdon.
Encyclopédie Universelle. 2012.